Dans une interview accordée au Point, et révélée ce mercredi 31 mars, Édouard Philippe raconte ses jours les plus difficiles à Matignon, durant lesquels il n’a pu s’empêcher de verser des larmes.
Il se livre à cœur ouvert. Éloigné du pouvoir depuis le mois de juillet 2021, Édouard Philippe vit un quotidien apaisé loin des affres de la gestion de la crise sanitaire. “Je sais combien c’est difficile”, assure le maire du Havre dans une interview accordée au magazine Le Point ce mercredi 31 mars. Si bien qu’il ne peut que compatir avec son successeur, en se remémorant ses jours les plus difficiles à Matignon. “J’ai pleuré de rage, et de tristesse, quand il a fallu, par exemple, se résoudre à fermer les bars et restaurants puis les écoles”, développe l’ex-Premier ministre.
Les débuts de la mésentente avec Emmanuel Macron, à en croire les rumeurs. Au gré des premiers mois de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19, le président de la République et son ancien bras droit peinaient peu à peu à s’accorder. Tandis que le premier préconisait un déconfinement dès le 11 mai 2020, le juppéiste souhaitait ralentir la cadence. Mais désormais, Édouard Philippe le promet : “je ne formulerai aucune espèce de critiques à l’égard de ceux qui s’y collent maintenant.” Ce qui ne l’a cependant pas empêcher de faire part de sa surprise lorsque Jean Castex a annoncé le confinement strict de seize départements français.
Ira ? Ira pas ?
Il faut dire que ses relations avec Emmanuel Macron restent compliquées. Au sommet des sondages de popularité, Édouard Philippe représenterait un danger à l’approche du scrutin présidentiel de 2022. Mais les proches de cet animal politique ne cessent de calmer le jeu en mettant en avant ce dîner en tête-à-tête que les deux hommes ont partagé au début de ce mois de mars 2021. Les échos, au sein de la majorité mais aussi à droite, se contredisent encore. “Passer de trois coups de fil par jour au silence radio, c’est violent. Ce n’est pas purulent, mais il existe chez Edouard une cicatrice“, a avancé un proche du maire auprès de L’Express. Aurélien Pradié, de son côté, ne veut pas croire à “l’hypothèse Philippe” ni à la “doudoumania” pour 2022. La macronie ne peut que guetter ses mouvements.
Crédits photos : Thibaud Moritz/Pool/Bestimage
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