Le cancer de l’ovaire est la 6ème cause dedécès par cancer chez la femme et la premièrecause de décès par cancer gynécologiqueaprès le cancer du sein. A l’origine de ce tristebilan, un diagnostic souvent trop tardif, alors que la chirurgiepermet de guérir la plupart des cancersdépistés précocement,c’est-à-dire ceux qui restent localisésà l’ovaire.
Des chercheurs américains travaillent actuellement àun test sanguin permettant de détecter les premiers stadesdes cancers ovariens, quand les chances de guérison sont lesplus importantes. Ils ont réussi à identifier uneprotéine nommée prostasine, présente en plusgrande quantité chez les femmes malades.
En comparant les cellules cancéreuses et les cellulesnormales, les scientifiques ont noté une concentrationbeaucoup plus importante de prostasine. Les analyses sanguinesarrivent aux mêmes conclusions avec deux fois plus de cetteprotéine chez les femmes atteintes d’un cancer del’ovaire. De plus, la présence de cetteprotéine semble diminuer après ablation de latumeur.
La mise au point d’un test de dépistage apparaîtdésormais possible, qu’il s’appuie sur la seulerecherche de prostasine ou sur la prostasine et d’autresprotéines liées au cancer de l’ovaire comme laCA 125. Ce test s’adresserait en priorité aux femmesd’un certain âge ou dont des proches ontété victimes de cette maladie. Sa prescriptionpourrait être analogue au
testPSA pour la détection du cancer de la prostate.
Source : J Natl Cancer Inst 2001;93:1458-1464