Selon un rapport du Centre d’études de l’emploi, les familles monoparentales représentaient au recensement de 1999 près d’une famille sur cinq (17 %). Selon ce même recensement, un enfant sur quatre vivait avec un seul de ses parents (famille monoparentale ou recomposée), le plus souvent avec la mère, et un sur sept dans une famille monoparentale. Les familles monoparentales n’ont cessé d’augmenté depuis les années 1970.
Dans le même temps, les raisons qui conduisent à la monoparentalité ont évolué. Jusque dans les années 1970, le veuvage en était la principale cause, alors qu’aujourd’hui ce sont les divorces et les séparations (et 15 % à la suite d’une naissance chez des mères célibataires).
Au-delà des chiffres, ce rapport pointe le cumul de vulnérabilités de certaines de ces familles monoparentales : jeunesse du parent et de ses enfants, faible niveau de formation et de qualification, faible revenu, mauvaises conditions de logement, forte exposition au chômage à la précarité de l’emploi, difficultés pour faire garder leurs enfants.
Les politiques publiques ont cherché à s’adapter à la diversification des formes familiales (prestations et d’allocations mais également sous forme d’aides au recouvrement des pensions familiales ou à la pacification des conflits parentaux), toutefois les auteurs estiment que “ces politiques doivent repenser leur action pour limiter l’appauvrissement d’une partie croissante de ces pauvres“Source : “Les familles monoparentales en France“ – Etude du Centre d’études de l’emploi (CEE) – juillet 2007