Semaine nationale de l'incontinence (31 mars au 4 avril 2008)

Les tabous ont la vie dure… Malgré sa fréquence, l’incontinence reste cachée et trop peu de patients osent parler de ce problème avec leur médecin. Pourtant, des solutions existent. Pour la 6e semaine nationale consacrée à cette maladie, les urologues tiennent à souligner que l’incontinence urinaire: ça s’évite et ça se soigne !

Une à deux heures par mois… soit un jour par an. C’est le temps que chacun passe, en moyenne, à uriner. Il est essentiel à notre santé, car uriner nous permet de nous débarrasser des déchets issus du métabolisme cellulaire de notre organisme.
Des maladies encore taboues
Mais il arrive qu’à la suite de dysfonctionnements du bas appareil urinaire, les mictions deviennent problématiques : rétention, difficulté à uriner (dysurie), brûlures, envies répétitives (pollakiurie), impérieuses, qui vont jusqu’à la fuite, c’est l’incontinence… Par pudeur, par gêne, par honte ou bien par fatalisme, les pathologies urinaires sont souvent négligées, alors qu’il existe aujourd’hui des solutions performantes appropriées aux différents troubles mictionnels.
Beaucoup de gens adoptent des conduites d’évitement, et se privent de sorties, de spectacles, et même de relations intimes – afin de contourner le problème au lieu de l’affronter. D’autres encore ont recours à des solutions strictement palliatives (comme les protections absorbantes) qui contribuent à dégrader l’image de soi. Et toutes ces conduites contribuent dans une large mesure à altérer la qualité de vie au niveau social, affectif, voire professionnel.
Parler de l’incontinence aux adultes mais aussi aux enfants
C’est pour lever le voile sur un sujet encore tabou que l’Association Française d’Urologie organise tous les ans depuis 2003, une semaine nationale dédiée à l’incontinence.
L’objectif est :
– d’informer le public sur la fonction urinaire et ses dysfonctionnements ; de sortir de l’isolement ceux qui n’osent pas parler de leurs difficultés ; d’apporter des réponses concrètes aux questions de chacun, en mettant à la disposition du public un numéro indigo pour permettre au public de poser anonymement ses questions aux urologues ;
– et d’aider les médecins généralistes qui sont les premiers acteurs de la prise en charge de l’incontinence et des pathologies urinaires, en facilitant la communication avec les patients, et en leur proposant un point sur l’état de l’art, les dernières évaluations et les dernières recommandations en matière de traitements.
Les 2 et 3 avril de 9h à 19h, le numéro 0820 202 5021 permettra à tous de s’informer sur les problèmes urinaires avec au bout du fil des experts à même de répondre à toutes vos questions.
Cette année, les urologues ont choisi de s’adresser non seulement aux adultes, mais aussi aux enfants. En effet, les comportements mictionnels adoptés durant l’enfance ont des répercussions sur la santé de l’appareil urinaire, dans l’immédiat (infections de l’appareil urinaire, distension de la vessie), mais aussi sur le long terme (les super sphincters des enfants rétentionnistes font le lit des problèmes d’impériosité, voire d’incontinence des adultes).
Les urologues de l’AFU interpellent les adultes avec leur nouvelle affiche et le slogan “Ne laissez pas l’urgence vous gâcher la vie“, les invitant à consulter devant des mictions trop fréquentes ou la hantise de la fuite.
A travers une mini-BD pédagogique et ludique, ils s’adressent aux enfants pour leur expliquer l’importance de la fonction urinaire. Et pour que faire pipi ne vire pas au cauchemar, ils les incitent à respecter quelques règles essentielles d’hygiène (de soi et des toilettes) et de respect d’autrui, pour permettre à chaque écolier de faire « pipi zen » et de rester en bonne santé.Source : Communiqué de l’AFU – mars 2008Click Here: Cheap Golf Drivers