Une étude en provenance de Liverpool révèle que, depuis 150 ans, la puberté a lieu de plus en plus jeune. Pour les universitaires, ce constat a une conséquence inévitable : une éducation sexuelle également plus précoce. En effet, pour réduire le fossé croissant entre la puberté physique et la puberté sociale, les informations sur la sexualité adulte doivent être délivrées plus tôt. Actuellement, les changements physiques et la capacité à prendre seul des décisions ne sont plus en phase. Une éducation sexuelle adaptée, qui s’adresserait aux jeunes comme à des adultes, permettrait de faire coïncider le mental avec l’apparence.
Les enjeux d’une éducation sexuelle plus précoce ne sont pas moindres. Selon le Dr Mark Bellis, les jeunes sont prévenus trop tardivement, c’est-à-dire une fois confrontés aux problèmes, une fois qu’il est trop tard. Les conseils sur la sexualité en amont permettraient de ne pas régler les situations dans l’urgence, mais de faire de la prévention. Le nombre de grossesses adolescentes, véritable problème de santé publique, pourrait ainsi diminuer. Pour Gary Butler, professeur en pédiatrie, l’éducation sexuelle doit effectivement se faire plus tôt pour éviter les avortements, mais pas parce que la puberté est plus précoce, mais parce que les jeunes doivent être informés sur leur fertilité.
Le rapport met en évidence les troubles du comportement dus à une éducation trop tardive. Les jeunes, ne sachant comment réagir face aux situations, abusent de diverses substances, font preuve de violence. Ils multiplient les comportements à risque, y compris au niveau de leur sexualité. Source : J Epidemiol Community Health. 2006 Nov;60(11):910-1.Click Here: cheap nrl jerseys