Maladie de Parkinson : une nouvelle arme thérapeutique

Deuxième cause de handicap d’origine neurologique chez le sujet âgé, la maladie de Parkinson touche près de 150 000 personnes en France. Pour la première fois, une étude clinique de grande ampleur montre qu’une modification de l’évolution de la prise en charge est possible. Ses résultats renforcent l’idée qu’il faut traiter tôt les patients, pour un bénéfice thérapeutique maximum.

Les résultats de l’étude ADAGIO (étude clinique de grande ampleur avec près de 1 200 patients) ont été présentés le 26 août 2008. Ils soulignent le double bénéfice apporté par l’anti-parkinsonien Azilect® (rasagiline) : effets de modification de la progression de la maladie par ralentissement de l’évolution de la maladie de Parkinson et bénéfices symptomatiques. “La rasagiline est commode à prendre, à raison d’une seule dose par jour (1mg) et globalement, la tolérance est excellente“ annonce le Pr Olivier Rascol, Professeur de Pharmacologie clinique au CHU de Toulouse. Un espoir pour les malades, dont 1 sur 20 a moins de 40 ans.En outre, “Adagio est un essai clinique important qui remet en cause la façon dont on appréhende actuellement la prise en charge de la maladie de Parkinson. Un traitement précoce avec la rasagiline en monothérapie présente un bénéfice par rapport à un début de traitement différé. Par ailleurs, ces résultats renforcent l’idée que les patients souffrant de la maladie de Parkinson devraient être traités dès que le diagnostic est posé pour augmenter les chances de succès du traitement“ souligne celui-ci. Jusqu’à présent, le traitement était mis en place seulement quand les symptômes devenaient gênants.Source : Conférence de presse “Maladie de Parkinson : une nouvelle arme thérapeutique“ – 9 octobre 2008Click Here: cheap nrl jerseys