Génériques : la Sécu se frotte les mains

On croyait la guerre pour l’avènement dugénérique déjà gagnée ou enpasse de l’être… et cela se vérifie. Desmédicaments parmi les plus prescrits et donc les plusremboursés vont tomber dans le domaine public. Ils vont doncpouvoir être “génériqués“,c’est-à-dire vendus par d’autres laboratoires. Leurmarché s’ouvre à la concurrence et les prix vont doncbaisser.
Seulement attention, cela ne signifie pas que le laboratoireexploitant le brevet ait fixé son prix librementjusqu’alors. Tout médicament remboursé voit son prixnégocié entre l’exploitant et l’Agencefrançaise de sécurité sanitaire des produitsde santé. Ce prix négocié inclut lescoûts nécessaires à la découverte et audéveloppement du produit soit plusieurs centaines demillions d’euros et le travail de milliers d’hommes et de femmespendant 8 à 12 ans. Lorsqu’un brevet arrive àexpiration (20 ans), on estime que les investissements dedépart sont amortis.
Le prix de remboursement des génériques sera biensûr beaucoup plus bas et c’est pourquoi laSécurité Sociale se frotte les mains.L’hécatombe a commencé vendredi 19 avril avecl’arrivée du générique du Mopral(Oméprazole), un médicament qui représente unchiffre d’affaires d’environ 450 millions d’euros par an ! Vontsuivre bientôt le Stilnox (somnifère le plusconsommé en France) et le Zyrtec (un des antihistaminiquesles plus prescrits), etc.
Au final, la caisse nationale d’assurance maladie compteéconomiser jusqu’à 800 millions d’euros en 2004contre 245 millions en 2003.Source : Communiqué de presse Teva ClassicsClick Here: Geelong Cats Guernsey