Pour une femme, avoir un enfant après un cancer est parfoisdifficile. En effet, les traitements anti-tumoraux, qu’il s’agissede la chimiothérapie ou de la radiothérapie, peuventendommager les ovaires. Une grossesse future peut alors devenirproblématique. Certes, les risques sont différentsselon les produits utilisés, la dose, et l’âge de lapersonne. Jusqu’à présent, une congélationd’embryon pouvait être proposée avant le traitement.Mais cela peut poser plusieurs problèmes (partenairedisponible, traitement lié à la fécondation invitro…). Aujourd’hui, des scientifiques belges semblent avoir misau point une nouvelle technique : la greffe ovarienne aprèscongélation. Le principe est simple : onprélève une partie des ovaires (qui produisent lesovules) que l’on congèle. Ils sont ensuiteréimplantés après le traitement anti-tumoralet la guérison de la patiente. La première grossesseobtenue avec cette technique vient d’ailleurs d’êtreannoncée par le Pr. Jacques Donnez de l’université deLouvain (Belgique). Un bémol néanmoins : il pourraits’agir d’un embryon issu d’un ovule fabriqué par les ovairesprésents, et non de ceux réimplantés. Il fautdonc attendre que les résultats de cette technique soientconfirmés. Néanmoins, un espoir renaît, quimontre que la vie continue après un cancer.Source :Interventions du Pr. Jacques Donnez lors du Congrès «Regulation of Follicle Development & its Clinical Implications» le 15 mai à Bonn et du congrès annuel de laSociété Européenne de reproduction humaine etembryologie (ESHRE), Berlin, du 27 au 30 juin 2004.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey